Résumé :
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A partir d'une consultation clinique d'une fillette présentant une grave insomnie, il est évoqué comment sa projection identificatoire (identification projective) à la mère souffrant du même symptôme masqué par une chimiothérapie continue, empêche l'enfant d'habiter son corps psychique d'enfant, mais l'emprisonne dans la souffrance du corps psychique maternel bloquée elle-même dans une pathologie adaptative. Il est évoqué ensuite comment parfois la 'partie enfant' chez certains adultes en analyse, peut rester tellement enclavée et inaccessible à la représentation émotionnelle intérieure, qu'ils peuvent recourir à la réalité d'une procréation, par laquelle l'enfant issu de leur corps et enfin visible hors d'eux, concrétiserait leur possible lien émotionnel d'enfance égaré voire encapsulé ou cristallisé quelque part en eux-mêmes. [Résumé d'auteur]
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