Incitation aux soins : apports et 'dérives'
Source | SANTE MENTALE (n°158) |
Auteur(s) : | PATURAL Christophe, Aut. ; BLEIRAD Aurélie, Aut. |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | 14-18 |
Mots-clés : | ACCOMPAGNEMENT THERAPEUTIQUE ; AGRESSEUR ; ALLIANCE THERAPEUTIQUE ; DETENU ; MOTIVATION ; OBLIGATION DE SOINS ; PSYCHOLOGUE ; RESISTANCE ; |
Résumé : | La tendance de la Justice reste aujourd'hui axée sur des 'obligations' de soins qui sont en réalité des 'incitations', puisque le Juge d'Application des Peines (JAP) ne peut vraiment contraindre un détenu à se soigner qu'à sa sortie de prison. Le soin est alors pris en otage entre 'le sentiment d'obligation' du détenu vis-à-vis de la juge (et de l'aménagement de peine) et la réelle nécessité d'une demande d'aide. L'incitation aux soins peut ainsi tuer le soin puisque certains patients n'y voient un intérêt que pour les bénéfices secondaires. Si leur démarche auprès du psychologue est alors volontaire, elle n'est pas motivée par la volonté de se soigner [résumé d'auteur] |