Résumé :
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L’assistance aux personnes dites 'sans domicile fixe' s’est institutionnalisée depuis les années 1980 sous le mot d’ordre de l’'urgence sociale'. Cette politique publique, inspirée de l’action humanitaire, est souvent critiquée pour avoir mis en place une 'politique de la pitié'. Une enquête ethnographique auprès des maraudes du Samu social de Paris montre la complexité des sentiments moraux qui animent ce type d’assistance à la rue : la compassion y prend un sens de sollicitude et de reconnaissance, dans l’horizon de l’accès aux droits. [résumé d'auteur]
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