Résumé :
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La déshumanisation de la médecine, la judiciarisation de la relation médecin-patient et les restrictions budgétaires touchent la psychiatrie qui a recours de plus en plus fréquemment aux services fermés, aux chambres d’isolement et à la contention. Nous proposons une réflexion sur l’évolution des pratiques institutionnelles en questionnant les psychiatres hospitaliers sur la fermeture des unités d’hospitalisation et les patients sur leur vécu de l’isolement. Les pratiques institutionnelles sont interrogées au regard des principes éthiques qui orientent l’action médicale : bienfaisance, non-malfaisance, respect de l’autonomie.[Résumé d'éditeur)
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