Résumé :
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Depuis la loi du 17 juin 1998, la pratique expertale s'est modifiée, passant d'une évaluation psychiatrique de responsabilité à une estimation du risque de récidive en post sentencielle. Si l'examen psychiatrique est adapté pour répondre à la question du discernement en pré sentenciel, qu'en est-il en post sentenciel ? Une lecture purement clinique es-elle adaptée à une question d'ordre criminologique ? Le présent article passe en revue différents facteurs identifiés comme associés à un risque de récidive de comportements violents. Il s'agit de données issues de travaux criminologiques, et validés sur le plan international. L'identification de tels facteurs devrait permettre de répondre au moins en partie à la question du magistrat:'estimez le risque de récidive', question clé dans l'expertise dite post sentencielle.[Résumé d'éditeur]
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