Résumé :
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L'engagement du traitement avec un patient schizophrène se heurte à la menace que représente pour l'intégrité de son moi tout investissement d'objet. Il nécessite une sollicitation constante de la part du thérapeute, qui s'apparente à une entreprise de séduction. Ainsi, lorsque cette première phase est surmontée, le transfert qui s'installe est, par essence, érotomaniaque, en ce sens que le patient vit soi-même comme choisi par l'objet, sans avoir à déterminer s'il investit lui-même l'objet. Ce transfert peut être considéré comme l'équivalent du transfert de base chez les patients psychotiques. Sa configuration est discutée en rapport avec certaines caractéristiques de la relation à l'objet primaire. [résumé d'éditeur]
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