Résumé :
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La difficulté à saisir psychologiquement la sexualité, ce fait biologique, appartient proprement à la psychanalyse. Cette difficulté est un fait choisi. « Tout en en débordant les acceptions usuelles (de la sexualité), la psychanalyse n’en récuse aucune et, pour elle, la sexualité recouvre le sens élargi du mot aimer. » Le psychanalyste, où qu’il soit, est interpellé pour ce qui concerne chez l’humain l’aimer trop. Le pari de cet article est d’envisager les caractéristiques de ce trop à partir des expériences psychanalytiques qui ont été dans des champs variés qu’ils soient hospitalier, de recherche ou médico-social ou de divan. Ce qui ne varie pas, c’est la résonance intrapsychique d’un tel travail d’écoute des éléments intrapsychiques et intersubjectifs à partir de l’organisation et du respect obstinés du cadre de travail psychique pour la compréhension mutuelle. À cette condition, l’émergence du nouveau est une autocréation. [résumé d'éditeur]
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