Résumé :
|
Aimé Césaire, en compagnie de Hamlet, est un compagnon d’auto-analyse. En le rencontrant de temps en temps, j’ai toujours perçu sa volonté d’accéder à toutes les réalités inconscientes de la psyché. Prisonnier du coup de dés de la conscience coloniale, il a fait revenir à la conscience le crime perpétré contre nous et nous a sommé de penser « par nous-mêmes » et « pour nous-mêmes ». Je retrouve dans sa poésie les préoccupations de la psychanalyse freudienne : « le traumatisme d’être né », « le clivage du Moi », « la sexualité » et « le travail du deuil » ...
|