Résumé :
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La question des coopérations entre le monde universitaire - plus largement celui de l'enseignement supérieur - et les établissements de formation professionnelle préparant aux diplômes de travail social est depuis plusieurs décennies l'objet de débats, de groupes de travail, d'accords cadres, de dispositions réglementaires qui incitent, voire imposent pour le DEIS, après le DSTS, la signature de conventions. Mais, le plus souvent, les expériences se sont développées au gré des opportunités, des réseaux existants et des personnalités. D'autre part, aucun inventaire exhaustif portant sur le contenu effectif des coopérations n'a jamais été réalisé, de même que n'ont jamais été évalués (du moins au niveau national) les effets de ces coopérations. Or, les orientations pour les formations sociales 2011-2013 soulignent la nécessité de viser un haut niveau de compétences en combinant étroitement savoirs professionnels et savoirs théoriques'. Cet objectif rend indispensable le renforcement des coopérations avec les universités, sans remettre en cause l'ancrage des diplômes de travail social dans le registre professionnel. Il s'agit aussi d'inscrire l'appareil de formation dans l'espace européen de l'enseignement supérieur. En juillet 2011, la Directrice générale de la cohésion sociale a chargé un groupe de travail de : - réaliser une photographie de l'existant mettant en évidence les différentes modalités de coopérations, - analyser les effets produits (sur les profils et parcours des étudiants, sur les formateurs, sur les liens avec les milieux professionnels, sur le développement de la recherche) , - proposer des éléments d'orientations stratégiques et opérationnelles. [d'après le résumé d'éditeur]
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