Résumé :
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l'aube de la discussion de ce projet de loi, rappelons ce qui en fut à l'origine : ce que l'on nomme désormais l'affaire du Mediator'. Si les Laboratoires Servier portent une grande part de responsabilité dans le maintien sur le marché d'un médicament dont le rapport entre les bénéfices et les risques était à l'évidence négatif, cette affaire n'en a pas moins révélé les dysfonctionnements d'un système de sécurité sanitaire dont la rénovation n'avait que trop tardée. Il revient à notre majorité d'assumer cette responsabilité. Cette réforme, nécessaire et ambitieuse, a été précédée d'un véritable effort de réflexion et de concertation, nourri des travaux de l'Inspection générale des affaires sociales, des Assises du médicament ou encore du Sénat. Cette réforme, nécessaire et ambitieuse, a été précédée d'un véritable effort de réflexion et de concertation, nourri des travaux de l'Inspection générale des affaires sociales, des Assises du médicament ou encore du Sénat. L'ensemble de ces travaux souligne la nécessité d'améliorer la gouvernance, la transparence et l'indépendance de notre système de sécurité sanitaire ainsi que la coordination de ses acteurs, de consolider un dispositif de pharmacovigilance autrefois jugé comme l'un des plus performants en Europe, de mieux former et informer les professionnels de santé, de réévaluer régulièrement la balance des bénéfices et des risques de l'ensemble de la pharmacopée, de mieux identifier les responsabilités des entreprises, des professionnels de santé et du politique, et, enfin et surtout, de remettre les patients au coeur du système. Pour votre rapporteur, la nouvelle politique du médicament doit reposer sur des valeurs fondamentales, parfois oubliées au fil des années : la responsabilité et la transparence, l'efficacité et la mobilisation de tous les acteurs, et le souci constant de l'intérêt des patients. [d'après le résumé d'auteur]
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