Résumé :
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L'adolescence se caractérise par la prévalence de l'agir comme mode d'expression privilégié. Cet article se propose de re-situer le passage à l'acte dans une dynamique singulière dont le sens ne pourrait se réduire à une unique modalité défensive. Nous évoquons ici les passages à l'acte ne relevant pas de troubles graves ou étant l'indice d'une psychopathologie, mais ceux s'inscrivant dans une crise d'adolescence 'normale' n'entravant pas le devenir adulte. Ainsi nous envisageons le passage à l'acte comme une expérimentation corporelle possible, ouvrant l'accès à un processus d'introjection structurant et maturant permettant que se rejoue, se redéfinisse et re-élabore les nouvelles limites du Moi. [résumé de l'auteur]
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