Résumé :
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Contexte : Les troubles du comportement de résidents souffrant de pathologie démentielle sont à la source de prescriptions de neuroleptiques en EHPAD. Les bonnes pratiques gériatriques incitent à en limiter l'usage. C'est une des missions du médecin coordonnateur. Objectif : Le suivi régulier et argumenté de la prescription et de la consommation des neuroleptiques, la synthèse en équipe et le contact direct avec le médecin traitant peuvent orienter à la baisse les prescriptions de neuroleptiques en EHPAD. Cette étude a pour objectif d'évaluer l'impact d'un tel suivi effectué par le médecin coordonnateur sur le nombre de résidents sous neuroleptiques dans notre établissement. Méthode : Analyse comparative des prescriptions de neuroleptiques entre 2011 et 2012, avec évaluation du nombre de résidents sous neuroleptiques au Doyenné. Résultats : Baisse significative de la consommation des neuroleptiques d'une année sur l'autre. Fruit d'un travail constant de l'équipe de coordination. Cependant cette action trouve ses limites dans l'adhésion des médecins libéraux à une démarche pluridisciplinaire, à une formation gériatrique régulièrement mise à jour, à une sensibilité aux problèmes de santé publique. La structure actuelle du système de soins ne parait pas adaptée à la prise en charge des personnes âgées en EHPAD. [Résumé d'éditeur]
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