Résumé :
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Parce qu'elles fonctionnent sur les principes de permanence et d'immédiateté, les technologies de l'information et de la communication modifient le rapport au temps et à l'espace des enseignants qui utilisent ces outils dans leur pratique professionnelle. Elles favorisent une confusion des espaces professionnels et privés et une extension du champ de l'action pédagogique. Peuvent en découler des processus psychiques de déliaison, de désinscription du sujet dans une filiation. Mais en rester à ce discours techno-septique ne permet pas de rendre compte totalement des pratiques numériques des enseignants. Cette extension du domaine de la classe amène parfois, de façon paradoxale, des processus de subjectivation, de restauration narcissique. Etudier les pratiques numériques et le rapport au temps des enseignants impose de considérer simultanément comment s'opposent ou s'articulent processus de déliaison et renforcement du lien. [résumé d'auteur]
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