Résumé :
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Lorsque le corps est atteint par la vieillesse, la maladie ou encore la fin de vie, la constitution-même du sujet est ébranlée. L'analyste est alors confronté à des ressentis archaïques en deçà des mots qui le convoquent dans son propre corps. L'auteur se propose d'étudier les aspects corporels du contre-transfert en développant trois situations relevant du champ clinique des soins palliatifs. Il s'agit de montrer comment l'aptitude de l'analyste à entendre et à habiter ses mouvements corporels primitifs (envahissement, lourdeur corporelle, sensation d'étouffement) vient dynamiser la symbolisation des productions psychiques du sujet et ainsi favoriser la créativité dans la relation thérapeutique. [Résumé d'auteur]
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