Résumé :
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La dignité s'énonce dans le discours de patients atteints de troubles cognitifs, dont les paroles résonnent comme des sentinelles. Et, lorsque la raison se perd, les mots s'étiolent, la voix n'est plus qu'un cri, peut-on encore parler de dignité pour ceux qui finissent comme cela ? La fragilité de l'homme malade se réalise comme un décentrement, où la quiétude de la jouissance pour soi se meut en inquiétude dans un mouvement vers l'autre. La dignité est fondamentalement liée à la vie et celui qui en prend soin en devient le médiateur, le passeur. [résumé d'éditeur]
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