Résumé :
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Son lien à l'inconscient intemporel imprime à la cure analytique une durée dont le terme est difficile à négocier pour le patient, mais aussi pour l'analyste. Pour le patient et son analyste, la perspective de leur propre mort doit être à l'horizon du lien transférentiel qui s'est formé au cours de la cure, mais doit aussi s'y défaire afin qu'apparaisse la condition anthropologique, et pas seulement fantasmatique des deux partenaires. L'homme est un vivant mortel, et la mort intervient en tiers dans l'interlocution transférentielle illusoirement illimitée.[Résumé d'auteur]
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