Résumé :
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Nous faisons quotidiennement et spontanément une distinction entre ce qui relève de notre psychisme et ce qui nous semble appartenir en propre à un monde matériel. Lorsque, par exemple, nous prenons une décision qui met en branle notre corps, nous avons bien en effet l'impression que l'instance qui décide est non seulement un 'quelque chose d'autre' que le corps mais, qu'en plus, cette instance agit sur notre corps. Inversement, lorsque notre corps est malade nous nous sentons affecté dans notre esprit : ce dernier pourrait donc également pâtir du premier. Ainsi sommes-nous conduits, par l'expérience quotidienne, à supposer une distinction entre l'âme et le corps et à une interaction entre les deux...[résumé d'auteur]
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