Résumé :
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Cet article étudie comment le thérapeute peut accueillir et donner sens aux agirs destructeurs et compulsifs qui se vivent lors de certaines cures d'enfants. Ce besoin d'agirs externalisés semble parfois s'organiser comme une lutte contre une dépression primaire, cherchant à contre-investir un monde psychique terrifiant précocement soumis à un vécu traumatique. L'acte agressif, s'il est entendu comme une souffrance, est aussi une tentative pour trouver une réponse à une angoisse indicible. Il s'agirait alors de créer un environnement thérapeutique métaphorisant les relations précoces afin de sortir de l'indifférenciation primaire et de déployer un processus de symbolisation. [Résumé d'éditeur]
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