Violence et discontinuité des soins
Source | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (n°1 vol 56) |
Auteur(s) : | OURY Jean ; HIEBEL MC ; LECARPENTIER M ; BLOT MA ; DRYLEWICZ S ; GEFFROY S ; NEGREL MF ; ROYER JM |
Année de publication : | 2010 |
Pages : | 30-36 |
Mots-clés : | ANALYSE INSTITUTIONNELLE ; ATELIER THERAPEUTIQUE ; ATTITUDE DU PROFESSIONNEL ; CAS CLINIQUE ; CLUB THERAPEUTIQUE ; CONTENTION ; CONTINUITE DES SOINS ; GESTION HOSPITALIERE ; HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE ; HUMANISATION DES SOINS ; MALTRAITANCE ; PSYCHIATRIE MEDICO LEGALE ; PSYCHIATRIE SOCIALE ; PSYCHOTHERAPIE INSTITUTIONNELLE ; RELATION SOIGNANT SOIGNE ; REUNION SOIGNANT SOIGNE ; UNITE POUR MALADES DIFFICILES ; VIOLENCE ; PSYCHOTHERAPIE ; |
Résumé : | Les soignants psychiatriques, et notamment ceux des unités pour malades difficiles (UMD), accueillent les patients et leur violence. Mais l'institution, elle-même, se rend coupable de violence à l'égard des sujets accueillis, que cette violence relève des soins techniques apportés (contention) ou qu'elle soit imputable à l'administration hospitalière qui protocolise la prise en charge. La continuité des soins est remise en question. La pratique issue de la psychothérapie institutionnelle, des clubs thérapeutiques et - ou des réunions soignants-soignés doit permettre de replacer la préoccupation humaniste au centre du soin psychiatrique. |