Résumé :
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Pouvons-nous dire que les situations de conflits parentaux autour de l'hébergement des enfants envahissent les structures d'aide, de soin et judiciaire ? Interrogation quelque peu inutile tant nous constatons l'augmentation de ces tableaux aux répercussions multiples sur les enfants. La séparation du couple ayant des enfants implique un réaménagement des places de chacun et la mise en place de nouveaux repères. En ce qui concerne plus particulièrement les enfants, la séparation entraîne une mobilisation considérable des parents afin d'organiser au mieux l'après-séparation. La fixation des modalités d'hébergement des enfants peut être la source de conflits considérables entre les adultes, conflits découlant nécessairement sur les enfants. Dans ce contexte et à la lumière de deux vignettes cliniques se centrant sur les « mouvements » des adultes, l'article tente de développer le bien-fondé d'une articulation entre service d'aide et de soins médico-psycho-sociaux et structures judiciaires. Cette articulation se doit d'être à chaque fois réfléchie pour gagner en pertinence et en efficacité, ceci pour conduire les adultes à plus de respect envers eux-mêmes et les plus jeunes. Certes, ce modèle n'est pas la panacée : toutefois, à côté de certains écueils, l'articulation entre systèmes permet de favoriser la cohérence et la communication, en soutenant les notions d'autorité faîtière et de diffraction des identifications. [résumé d'éditeur]
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