Résumé :
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Les formes sévères de dépression sont un enjeu thérapeutique majeur pour la psychiatrie. Elles nécessitent de manière systématique, selon l'ensemble des recommandations des autorités de santé, la mise en place d'un traitement médicamenteux actif, et elles répondent moins bien au placebo que les formes moins sévères. L'escitalopram, qui est l'énantiomère le plus actif du composé racémique (le citalopram), est un produit à la fois particulièrement efficace sur les formes sévères de dépression et très bien toléré aux posologies de l'AMM (10 à 20mg/j). Plusieurs études ont permis de comparer l'escitalopram à un autre inhibiteur spécifique de la recapture de la sérotonine (IRS) dans les dépressions sévères. Dans une étude sur 24 semaines [Curr Med Res Opinion 22 (2006) 133141], l'escitalopram à 20mg/j a montré, par rapport à la paroxétine à 40mg/j, une efficacité supérieure sur le critère primaire (modification du score total à la MADRS entre l'inclusion et la fin de l'étude), de manière significative (p30) [J Clin Psychiatry 65(2004) 11906], l'escitalopram entraîne une amélioration significativement plus marquée (p
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