Résumé :
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'Cette étude se propose d'observer en quoi l'appartenance ou non à des écoles de ZEP ou REP, le niveau de classe, et les aménagements d'activités périscolaires, peuvent influer sur l'auto-évaluation des élèves du cycle élémentaire. Vingt écoles de la ville de Paris et 765 élèves de CE1 et CM1 ont été interrogés sur leurs niveaux respectifs d'auto-évaluation et comparés à leurs pairs, dans neufs domaines, comme l'intelligence, le travail scolaire, la facilité à se faire des copains, à être apprécié des adultes, etc. Les résultats montrent que leś élèves les plus jeunes (CE1) et ceux appartenant à des écoles de ZEP ou REP, manifestent une évaluation de Soi plus élevée. Une analyse factorielle permet de mettre en évidence deux facteurs traduisant, l'un, l'estime de Soi scolaire, l'autre, l'estime de soi relationnelle. La première est plus élevée chez les élèves, qui appartiennent à une école en ZEP ou REP. Les élèves de CE1 ont les auto-évaluations supérieures à celles des élèves de CM1. L'estime de soi relationnelle est liée au niveau de classe. Les aménagements d'activités périscolaires vont de pair avec une estime de Soi relationnelle plus élevée. Lorsque ces aménagements existent, la différence entre écoles de ZEP et les écoles témoins disparaît en ce qui concerne l'estime de Soi scolaire. Ces résultats montrent le lien entre l'organisation scolaire et la construction de la représentation de soi. [résumé d'éditeur]'
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