Résumé :
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Au titre de la mission de santé publique, assurer une qualité de vie propre à chaque être humain d'une population, qu'il soit soigné ou soignant, représente un enjeu évident des systèmes de santé européens notamment français dans un contexte très influencé par l'évolution du cadre juridique. Cependant, deux problématiques s'interposent: la première est liée aux contours mal définis de la définition même de qualité de vie; la seconde est issue de la fragilisation du financement du système de santé depuis les années 1970. Ce prétexte a été choisi par l'État français pour introduire une nouvelle gestion financière, à l'image d'autres pays, selon un mode de gouvernance importé du mode de l'entreprise privée dans le but d'assurer une efficience médico-économique. La perspective comme la mission de service public, en particulier du système hospitalier, en apparaît bouleversé. Malgré ce paradoxe, la réponse pourrait s'articuler autour d'une démarche éthique et interdisciplinaire. [résumé d'auteur]
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