Résumé :
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Dans le cadre d'un groupe psycho-éducatif basé sur l'échange de savoirs théoriques et pratiques sur la maladie mentale et la circulation libre de la parole, un groupe de patients souffrant essentiellement de psychose chemine. La séance évoquée montre comment ils peuvent faire un sort aux préjugés sur la supposée violence des malades mentaux. Dans ce groupe, il ne s'agit pas seulement de lutter contre la stigmatisation des troubles psychiques, ni d'améliorer les connaissances sur la maladie, il s'agit aussi de créer un cadre thérapeutique qui permette aux participants et au groupe d'accomplir un véritable travail sur soi, travail qui peut passer par la mise à mort imaginaire du soignant animateur du groupe. Les participants transfèrent ces connaissances et peuvent à leur tour contribuer à prévenir les troubles de leurs voisins. [résumé d'éditeur]
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