Résumé :
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L'auteur propose la distinction entre une passivité structurante susceptible d'intégrer le masculin et le féminin dans le développement du processus analytique, et une passivation traumatique empêchant toute possibilité de s'ouvrir à l'autre sans courir le risque de l'effraction et des angoisses qu'elle suscite. La capacité identificatoire de l'analyste lui permet de se confronter aux vécus de dépersonnalisation, d'informe, aussi bien qu'aux enjeux sexuels de l'oedipe et de ses dépassements. Sa bisexualité se révèle essentielle dans sa capacité de régression formelle et aux objets de dépendance, soutenant aussi bien l'écoute, l'activité interprétative que le silence. Le psychisme de l'analyste peut entrer en collusion avec des imagos actualisées (mélancoliques ou tyranniques) par le processus et sources d'attitudes interprétatives défensives. La médiation de l'imaginaire comme voie de symbolisation du symbole est abordée dans sa fonction élaborative mais aussi de leurre possible. Un exemple clinique illustre les difficultés contre-transférentielles à l'origine d'attitudes trop contenantes. [résumé d'auteur]
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