Résumé :
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A l'oreille musicale du psychanalyste, la musique apporte des surprises, cliniques à l'écoute sélective de l'affect, théoriques : tout d'abord celle d'une énergétique commune des tensions/détentes dans les dissonances/consonances. Mais il en découle en musique des notions inconnues de la métapsychologie classique, comme les tensions de complexité, participant au masochisme identitaire, comme l'étranger source de tension ...le modèle de l'harmonie est repris par ailleurs par les mystiques, les philosophes, les psychotiques (dans les délires harmoniques). Dans la prosodie de la clinique, l'affect apparaît structuré comme la musique, d'une structure différente de celle du langage telle que l'ont bien caractérisée Saussure et J. Lacan. Une telle musicologie appliquée à la psychanalyse s'avère ainsi heuristique. [résumé d'auteur]
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