Résumé :
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Grâce au mouvement des soins palliatifs, l'hôpital français a aujourd'hui pris conscience de ses obligations concernant l'accompagnement des mourants. Les soins palliatifs ont, en effet, permis de rétablir une forme d'humanisme là où il semblait faire défaut. La démarche dite palliative s'intègre à la continuité des soins et c'est en termes de responsabilités de vie, assumées de vivant à vivant, que doit être envisagée notre approche humaine et politique des situations de fin de vie. Cette approche devrait tenir compte d'un devoir de retenue, de décence et de dignité à l'égard des personnes particulièrement vulnérables que sont les malades en phase terminale.
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