Résumé :
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Le déplacement est au cœur du transfert, comme du rêve, dont il est un des mécanismes fondamentaux. Le mouvement latéral est donc une permanence, au cœur du transfert. Les transferts duels,fusionnels, passionnels ou « centraux » posent d'ailleurs des problèmes aussi difficiles du fait du clivage ou de la non-représentation du tiers, que les transferts latéraux agis, qui caricaturent l'ouverture à la séduction et aboutissent à la décharge. Ce sont surtout les traces traumatiques en deçà de la symbolisation proprement dite qui font l'objet d'un transfert du négatif ou d'un transfert négativant destructeur, au service de la décharge d'une excitation irreprésentable et de la compulsion de répétition mortifère. Le transfert sur le cadre est un moyen terme entre ces deux extrêmes. Il peut rencontrer la complicité du contre-transfert, lorsque l'analyste ne peut prendre conscience de ses transferts latéraux à lui (contre-transfert latéral) sur la théorie, sa formation ou ses propres idéologies du cadre. [résumé d'éditeur]
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