Résumé :
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La sensorialité a souvent été pensée à partir des recherches sur l'autisme et les fonctionnements psychosomatiques. Ce sont alors ses fonctions défensives d'« anti-lien » et d'« anti-pensée » qui ont été explorées. Il s'agit ici de proposer une autre fonction de la sensorialité, celle d'une matière première qui peut prendre sens dans le transfert. La sensorialité trouve ainsi une place à l'intérieur du lien et non pas uniquement en tant qu'alternative au lien. L'auteur fait l'hypothèse que la sensorialité attire ce qui est resté non-assimilé et non symbolisé du lien. Dans le néogroupe, la sensorialité est attracteur du négatif familial. Donner du sens à la sensorialité dans l'ici et maintenant du néogroupe permet d'inscrire, dans l'appareil psychique groupal, ce qui était trace sans symbolisation jusqu'alors. [résumé d'auteur]
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