Résumé :
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Ce texte rappelle les principales caractéristiques de la sexologie, ses incidences conscientes et inconscientes sur le genre, en France au début du XXe siècle où elle a beaucoup moins d'éclat qu'en Angleterre ou en Allemagne parce que la sexualité féminine y est conçue comme problématique. Les femmes, victimes sociales du genre, font très peu entendre leur voix dans ce concert de médecins, de psychologues ou de militants masculins. Quelques néo-malthusiennes ou féministes font exception : Jeanne Humbert, Madeleine Vernet et Madeleine Pelletier notamment, mais elles s'abstiennent d'aborder les pratiques sexuelles.[résumé d'auteur]
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