Résumé :
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La revue veut contribuer à faire un point sur l'évaluation, particulièrement dans les pratiques sociales, éducatives ou soignantes. L'évaluation se présente comme une évidence. Qui ne voudrait savoir les résultats de son action, sauf empirisme aveugle et catalogue de bonnes intentions ? La professionnalisation du travail social inclut nécessairement l'idée d'objectifs et de projets d'action, le souci du processus, l'inquiétude d'un résultat et d'une sanction. Aucun métier ne s'en dispense dans son souci de « bien faire ». Les bilans, les synthèses d'établissements, les supervisions, ne sont pas autre chose que des moments d'évaluation qui régulent en même temps les prises en charge, certes de façon consciente ou inconsciente, formelle ou informelle. D'où vient cette vogue soudaine qui met en valeur les procédures formalisées d'évaluation plutôt que la globalité des outils d'intervention, la pertinence des acteurs sollicités, la cohérence des politiques, la congruence des valeurs ? Peut-on ainsi définir en partant du résultat, dans un raisonnement à rebours, les éléments d'une action voire ses prémisses ? [résumé d'auteur]
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