Résumé :
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La mémoire autobiographique fait référence à la capacité de se souvenir d'événements personnels de vie. Elle est fortement liée au développement de l'identité personnelle dont elle en constitue la partie inhérente (Conway & Pleydell-Pearce, 2000). La schizophrénie est associée à une réduction des capacités de mémoire autobiographique spécifique qui se marquerait après l'apparition de la maladie (e.g., Riutort et al., 2003). Cette déficience converge avec le développement anormal de l'identité personnelle des patients schizophrènes. Le but de cette thérapie était d'augmenter chez ces patients leurs capacités de rappel d'éléments spécifiques de leur vie personnelle. Cet essai clinique était organisé en sessions de groupe avec cinq patients. Les sessions se tenaient pendant une heure et demi, une fois par semaine durant neuf semaines. Les participants avaient reçu un agenda complet. Chaque jour, ils devaient décrire brièvement un évenement personnel de la journée, noter ce qu'ils avaient pensé et ressenti pendant l'événement majeur et juger sur une échelle de l'intensité émotionnelle et de l'importance qu'ils avaient accordées à cet événement. Pendant les sessions, ils étaient questionnés sur le contenu de l'agenda. Divers exercices stimulant leurs réflexions concernant leur identité personnelle leur ont été proposés. Un test de mémoire autobiographique (Neumann & Philippot, en prép.) a été administré avant et après la période d'entraînement. Les particiapnts ont rappelé plus d'événements spécifiques après la thérapie qu'avant la thérapie t(3)=9.00 p<.003. ces r sugg que la m autobiographique sp des patients schizophr peut am par un entra l long terme et de sur le fonctionnement global doivent encore d>
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