Résumé :
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A partir d'une conception de l'orientation, lato sensu, l'auteur s'interroge sur les rapports entre pratiques de conseil en orientation et valeurs. Tous les métiers de l'orientation ne sont pas des professions établies sur un code de déontologie. Cependant, on est en droit de questionner 'l'intention éthique' qui préside à l'acte de tenir conseil auprès des personnes, des groupes et des institutions. La relation de conseil en orientation ne va pas de soi, car elle mobilise un rapport à soi, un rapport à autrui et un rapport au monde qu'il convient d'élucider afin de s'orienter 'en connaissance de cause'. Cette contribution illustre la position de Ricœur qui pense l'éthique dans un rapport triangulaire entre un 'pôle–je' : une liberté en première personne qui se pose elle-même ; un 'pôle-tu', la position dialogique de la liberté en seconde personne qui s'offre dans la reconnaissance du visage d'autrui ; 'un pôle-il' qui passe par la médiation de la règle et du tiers. [résumé d'auteur]
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