Résumé :
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Quand un grand-parent ou un arrière-grand-parent est atteint d'une maladie d'Alzheimer ou d'un trouble apparenté, les petits-enfants sont souvent tenus à l'écart de l'événement, par souci de protection ou parce qu'ils sont trop jeunes, disent leurs parents. Cette surprotection les empêche de parler et de questioner ; silences et non-dits n'engendrent que de la souffrance et empêchent une communication satisfaisante avec la personne malade comme au sein de sa famille. Cet article se propose de rendre compte partiellement d'une recherche réalisée auprès des familles ayant un proche âgé dépendant psychique par la Fondation nationale de gérontologie et qui a fait l'objet d'une publication dans cette revue.
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