Résumé :
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Le corps est la condition de l'homme, la concrétisation de son identité. Le chirurgien qui retire ou ajoute un élément à ce corps en modifie l'image, ainsi que le rapport de l'homme au monde qui l'entoure. Les chirurgiens sont tenus d'apporter l'information la plus précise et compréhensible possible au patient sur sa maladie et sur les conséquences de la chirurgie (loi du 4 mars 2002). L'accroissement des connaissances médicales a pour conséquences un grand développement du savoir technique et une régression de la culture humaniste et de la relation personnalisée médecin-patient qui tente actuellement de se corriger. Cette relation doit être de qualité, basée sur la collaboration voire le partenariat, la loyauté, la confiance et l'humanité sans que les coûts n'influencent les décisions médicales. [résumé d'auteur]
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