Résumé :
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La prise en charge psychothérapeutique des auteurs d'agression sexuelle n'est pas soumise à injonction au sein de l'univers carcéral. Lieu de contention sur lequel le psychologue va s'étayer dans sa pratique, il reste également un lieu de contraintes auxquelles patient et soignant vont être soumis. Et c'est à partir de ce lieu que se déploie notre pratique singulière de la psychothérapie psychanalytique de groupe. Envisageant l'acte d'agression sexuelle tel un substitut à une mentalisation impossible, une pathologie de la déliaison pulsionnelle, notre pensée clinique nous a amenés à mettre en place un dispositif groupal en deux temps : le temps du groupe ou celui de la confrontation à l'altérité, le temps de la reprise individuelle ou celui de l'expression des éprouvés activés par le temps du groupe. Entre ces deux espaces se met en œuvre un travail de différenciation et de liaison intrapsychique. [résumé d'éditeur]
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