Résumé :
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Avec son œuvre essentiellement composée de machines, Jean Tinguely est un artiste qui semble relever le défide Descartes, disant que le corps-machine est l'oeuvre de Dieu. Les machines tinguéliennes évoquent inévitablement la description de Tausk de 'l'appareil à influencer' de certains schizophrènes, sauf qu'au lieu d'obéir à une logique psychotique qui en fait des instances persécutrices redoutables, elles oscillent entre le ludique et le tragique, comme si l'artiste tentait, sur un mode qui s'apparente à la défense maniaque, de concilier la vie et la mort. Il s'agit de danser – les oeuvres convoquent le rire, le sarcasme, la dérision, le canular – mais c'est aussi une Danse macabre où l'artiste qui, comme ses sculptures, ne cessait de bouger, brûlant la vie par les deux bouts, danse avec la mort. [résumé d'éditeur]
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