Résumé :
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La principale raison de la relation particulière entre le cannabis et la littérature, dans la France de la seconde moitié du XIX° siècle, tient à ce que les effets de cette drogue, tels que les décrivent ses usagers (pour la plupart des écrivains ou des artistes), coincident dans une certaine mesure avec les grands courants de l'esthétique de l'époque. En premier lieu, le fantastique, c'est à dire l'évasion hors des limites de la réalité sans qu'interviennent les facteurs appartenant à l'héritage religieux ou folklorique traditionnel. En second lieu, un intérêt croissant pour les abbérations sensorielles, les pouvoirs de l'imagination, l'élargissement de son domaine dans le rêve ou la folie. Enfin la parenté entre les états psychiques engendrés par la drogue et un certain mode de fonctionnement du langage (notamment les fameuses 'correspondances') don la littérature romantique et post-romantique tire le plus grand profit. [résumé éditeur]
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