Résumé :
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Le temps psychique de l'adolescence confronte nécessairement le sujet à la désidéalisation des dieux infantiles, ceux que l'enfant se crée du fait de sa dépendance fondamentale. Or le lien social postmoderne a changé le statut des dieux sociaux, faisant de la passion mystique adolescente non plus une « assomption » symbolique de ceux-ci, sous la forme d'un Idéal du moi intériorisé, mais une « incarnation » dans la réalité des dieux qui soutient un moi-idéal en conformité avec la divinisation de l'humain que prône le libéralisme postmoderne. La passion mystique de l'adolescent prend donc des nouvelles formes dont témoigne la psychopathologie actuelle de l'adolescence. [résumé d'auteur]
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