Résumé :
|
La loi du 11 février 2005 a considérablement modifié la totalité du dispositif d'accompagnement des personnes handicapées en France. Les principes d'accessibilité, de non-discrimination, de prise en compte de l'environnement et de compensation des conséquences du handicap en sont les maîtres mots. La définition légale de la déficience intellectuelle se décline désormais en trois notions : le handicap mental, cognitif et psychique. L'approche intégrative s'efface au profit de l'approche européenne inclusive. Mais une compensation trop exclusivement basée sur la seule notion d'aide à l'autonomie risque de segmenter les interventions auprès de la personne handicapée et d'appauvrir l'approche globale de la personne et la détermination d'un projet porteur de sens. [résumé d'auteur]
|