Criminalité sexuelle et processus autocalmant
Source | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (n°4 vol 71) |
Auteur(s) : | BESSOLES Philippe |
Année de publication : | 2006 |
Pages : | 619-629 |
Notes : | Bibliogr. |
Mots-clés : | CRIME ; ESPACE TRANSITIONNEL ; IMAGINAIRE ; ORIGINAIRE ; PROCESSUS PSYCHIQUE ; SEXUALITE ; PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE ; |
Résumé : | Le crime sexuel apparaît comme un processus autocalmant face à des menaces d'effondrement psychique de l'agresseur. Ces menaces sont essentiellement de type psychotique ou anaclitique. À la suite des travaux de C. Balier sur la notion de ' recours à l'acte ', nous proposons une contribution à une théorisation de la criminalité sexuelle qui repose sur l'échec de la transitionnalité et de la satisfaction hallucinatoire. L'agression sexuelle relève d'un ' homoérotisme ' avec le corps ou le sexe de la victime. La victime joue le rôle d'' objet utilitaire ' en réponse à un envahissement d'excitation impossible à lier à une représentation. Paradoxalement, l'apaisement provisoire du criminel après son crime relève d'un comportement antitraumatique.[résumé d'auteur] |