Résumé :
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La quasi-constance des automutilations (avec une fréquence de plus de 80 % des cas) dans les fonctionnements limites et les instabilités identitaires en ferait un symptôme quasi pathognomonique, si on ne les voyait pas se développer avec d'autres formes et d'autres intensités dans l'ensemble de la pathologie mentale, reflet toujours extrême de l'évolution sociale. L'automutilation témoigne ainsi, dans son polymorphisme, qu'elle renvoie à des structurations psychiques diverses, de structures névrotiques précaires jusqu'à la dépression mélancolique en passant par des fonctionnements alexithymiques en faux self, plus ou moins aménagés avec des défenses perverses. [résumé d'auteur]
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