Résumé :
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L'acte au travail est repéré non du côté de l'artiste, qui se voit vite privé de sa capacité à décider, l'œuvre se comportant comme un Ego alter dictant au créateur ses exigences, mais bien du côté du spectateur. Il est ainsi loisible de penser que celui-ci va épouser la trajectoire du processus créatif dans sa contemplation. Différents actes balisent ce trajet et sont étudiés. Ils aboutissent à la possibilité pour le spectateur de réparer asymptotiquement ses carences auto-érotiques. À cette hypothèse succèdent différentes interrogations : qu'en va-t-il du spectacle d'œuvres qui pactisent, aujourd'hui, soit avec une violence démoniaque, soit avec un ennui terne ? La dépersonnalisation, acte qui scelle toute méditation esthétique, pourrait, alors, apparaître dangereuse. [résumé d'auteur]
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