Résumé :
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L'article avance une réflexion sur la pratique de l'automutilation à partir d'un cas clinique : le cas Virginie. Partant du registre de la parole, présenté dans ce cas, on considère la possibilité de penser cette pratique dans son rapport à la dimension du sacrifice telle que nous pouvons la tirer de l'enseignement de Lacan. En tant qu'acte sacrificiel, le rite de l'automutilation rend à l'Autre la condition du sacré : il s'agit d'une opération subjective qui consiste en une réponse apaisante à la question du désir de l'Autre. On serait face à une sorte de faillite du passage au fantasme où opère un déni à l'égard du manque de l'Autre. Ainsi l'automutilation (qui se jouait entre le symbolique et le réel) exprime l'impossibilité de perdre l'objet. [résumé d'éditeur]
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