Résumé :
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Si l'on regroupe sous la dénomination migraines et céphalées de tension, les pathologies suivantes : les migraines sans aura, les névralgies d'Arnold, les céphalées d'origine cervicale, les céphalées de tension et les migraines accompagnées, les céphalées ainsi définies sont associées de manière significative à des désordres psychologiques. Les désordres psychologiques considérés sont l'anxiété et la dépression. Dans ces types de céphalées, les muscles faciaux, cervicaux, dorsaux et scapulaires présentent des tensions en excès, dont les points triggers sont les témoins. Le traitement des muscles contracturés associé à une prise en charge de relaxation permet une diminution très hautement significative de la symptomatologie douloureuse (intensité et périodicité). Le traitement apporte une diminution significative de l'anxiété-trait et de l'anxiété-état, ainsi qu'un réajustement des stratégies de coping. Pendant les périodes de crises de céphalées, l'anxiété et les stratégies de coping sont modifiées de manière significative. En dehors des épisodes de crises de céphalées il n'y a pas de caractéristiques d'anxiété ou de stratégie de coping différentes chez le céphalalgique et chez le non-céphalalgique, si ce n'est une utilisation plus grande du coping évitement chez le céphalalgique (notons que durant la période de crise de céphalées, ce coping est également plus utilisé). D'autre part, la kinésithérapie-relaxation agissant en diminuant l'anxiété-trait, on peut entrevoir un profil psychologique de la personne céphalalgique et comprendre le rôle de la relaxation, médiatrice de gestion du stress et de l'anxiété qui y est liée dans l'assouplissement de la notion de prédisposition génétique aux céphalées.[résumé d'auteur]
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