Résumé :
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certains moments de la cure, peut apparaître chez tel ou tel patient une peur réelle et violente. Elle correspond à la naissance en eux d'un nouveau régime psychique. Ce phénomène se prête à être étudié spécialement bien chez les artistes en analyse, tout se passant comme si leur structure, leurs dispositions naturelles, leur relation avec leur œuvre venaient charger la problématique jusqu'à l'exemplarité. L'affect, l'émoi, propre à ce temps de la cure, apparaît connexe de la périlleuse construction de leur travail artistique, qui, tôt ou tard, semble également leur échapper, comme “ auto-animé ”, et les laisse, presque anéantis, obligés de s'incliner devant l'émergence d'une œuvre. Dire que l'artiste en analyse est alors “ traversé ” par son œuvre, et non plus l'inverse, ne délivre qu'un début de réponse. À la faveur de deux exemples cliniques seront ainsi avancées trois notions : le “ balancement économique ”, le “ spectre de la sublimation ” et l'alter ego. On devrait alors voir s'affirmer toujours davantage l'idée singulière qu'un affect, la peur, soit à prendre comme dotée d'un dynamisme puissant au point qu'on ne puisse lui refuser un rôle décisif dans les activités sublimatoires. [résumé d'éditeur]
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