Résumé :
|
L'auteur montre en tout premier lieu comment l'étude du plaisir esthétique chez Diderot repose sur le concept d'empathie, dont le terme sera créé seulement un siècle plus tard. La seconde partie de l'article est consacrée à l'étude des travaux que les premiers psychanalystes (Freud et Abraham) ont consacrés aux peintres (Léonard et Segantini). Alors que les psychanalystes ont cru développer ainsi une nouvelle forme d'expertise de la création artistique et de la personnalité des peintres, l'auteur montre l'importance jouée par l'identification empathique et par le transfert. L'interprétation psychanalytique se situe donc entre l'œuvre et l'amateur, et non pas entre l'œuvre et le peintre. [résumé d'éditeur]
|