Résumé :
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Les connaissances récemment acquises dans le domaine des neurosciences enrichissent notre compréhension du fonctionnement cérébral et ouvrent de nouvelles perspectives pour le traitement de maladies fréquentes et souvent lourdement invalidantes . Elles nous conduisent également à découvrir les mécanismes physiologiques sous-jacents à certains de nos comportements, de la prise alimentaire à la conduite sexuelle, de la perception visuelle à la capacité d'apprendre. Il en résulte une nouvelle conception de certains de nos mécanismes de pensée comme nos processus de prise de décision, ainsi qu'une capacité jusqu'alors inconnue d'agir sur certains de nos comportements sociaux. Il est alors nécessaire d'en examiner les tenants et aboutissants, en particulier lorsqu'il s'agit de contrôler le comportement de jeunes enfants, l'humeur d'une population ou d'améliorer des performances dans le domaine professionnel. Dès lors, à une bioéthique spécifique de l'organe cérébral doit s'adjoindre un nouveau champ de réflexion : la neuroéthique.[Résumé d'éditeur]
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