Résumé :
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Le mouvement de désinstitutionnalisation et l'efficacité croissante des psychotropes entraînent un retour des schizophrènes parmi les leurs. Dès lors, la personne malade vit la quotidienneté de sa maladie avec sa famille. La crise du patient psychotique doit dont être considérée comme une crise familiale. La famille a besoin d'être aidée. Après les multiples insatisfactions qu'elles ont vécues auprès de structures psychiatriques traditionnelles, elles se tournent vers les groupes d'entraide de parents comme l'association 'Similes' en Belgique. L'hôpital de jour dont la spécificité est principalement l'ouverture sur l'extérieur et donc sur les familles ne peut-il pas, à lui seul, constituer une réponse à l'attente des familles ? Les groupes d'entraide font-ils alors double emploi avec l'hôpital de jour... ou cultivent -ils aussi leur spécificité, gage d'une possible complémentarité constructive ? [résumé d'auteur]
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