Résumé :
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L'auteur fait une distinction entre le jeu manifeste et le sens métaphorique du jeu comme processus inconscient. Une relecture de Freud permet de recenser un certain nombre de “ terrains de jeu ”, au-delà du ludique chez l'enfant. Apparaissant comme une ruse de la vie face au désir de non-désir, le jeu de l'inconscient est toujours un double jeu, symbolisant la limite, tout en s'efforçant simultanément de laisser se profiler en perspective la fin du manque. Sa part dans la subjectivation sera examinée, le jeu générant une position identificatoire qui ne peut advenir s'il ne trouve pas à s'effectuer, fût-ce sous forme de symptôme. Précisant les relations entre la répétition du jeu dans le transfert et son interprétation, l'article se conclut sur une formule : Là où Ça joue, le Je doit devenir auteur du jeu de son inconscient. [résumé d'éditeur]
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